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Quelles communes accueillent le plus d’enfants ?

Afin de comprendre les liens entre l’implantation des populations et l’habitat, l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise a mené une étude statistique¹ en novembre 2023, avec des focales à l’échelle des communes et des quartiers. Ces éclairages doivent permettre d’anticiper plus efficacement l’évolution des besoins en logements et en équipements.



Choisir où l’on va habiter : une multitude de facteurs


L’ampleur de la construction neuve ne suffit pas à elle seule à déterminer les choix d’implantation résidentielle. Ce facteur sera d’autant moins important si demain la contraction démographique se poursuit, venant amplifier la concurrence interterritoriale d’attractivité résidentielle des familles. Les élus doivent avoir conscience de cet enjeu crucial pour les années à venir, soumis à une double question: comment maintenir l’attractivité résidentielle du territoire pour les familles avec enfants ? Comment diversifier l’offre de logement pour répondre aux besoins de publics en augmentation (les personnes seules, les personnes âgées ainsi que les familles monoparentales) ?


L’étude s’intéresse à deux principaux indicateurs :

⟶ La part des ménages avec enfants pour apprécier le caractère familial d’un quartier ou d’une commune.

⟶ L’évolution du nombre d’enfants (de 0 à 17 ans) sur les 10 dernières années, afin d’identifier les dynamiques d’implantation des familles.





 

¹ Méthodologie L’ensemble de l’aire grenobloise est étudié, à l’échelle des communes ou des quartiers. Pour formuler des hypothèses d’explication aux dynamiques de peuplement à l’œuvre parmi les familles, l’analyse statistique déployée consiste à identifier les corrélations entre des variables sociodémographiques et de cadre de vie. Les variables étudiées sont les effectifs (et leurs évolutions) des enfants répartis en trois groupes d’âges (0-5 ans, 6-10 ans et 11-17 ans, correspondant aux grands âges de scolarité), ainsi que le poids et la taille des ménages avec enfants. Ces variables d’étude sont appréciées à l’aune de caractéristiques du cadre de vie telles que les prix/loyers des logements, la taille des logements (nouveaux et anciens), l’ancienneté du parc, les types d’habitat, le statut d’occupation du logement ou encore la présence d’un garage dédié au logement ou si le logement est suroccupé ou non.






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