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3/ÉCONOMIE

Les emplois de la sphère présentielle représentent 63 % de l’emploi du territoire.

La zone d’emploi de Grenoble compte 2/3 de ses emplois liés au fait de résider sur le territoire et de consommer sur place : c’est l’économie présentielle. Cela recouvre l’éducation, la santé, la restauration, le tourisme, le commerce, etc.

Le tiers restant représente la sphère productive, c’est-à-dire la production de biens et services qui sont exportables : industrie, logistique, services aux entreprises, etc.

Notre territoire a une part historiquement élevée d’emplois industriels par rapport aux autres zones d’emplois métropolitaines : le triptyque université recherche industrie a porté notre modèle de développement technopolitain et permet aujourd’hui à notre territoire d’être à la pointe de l’innovation sur plusieurs champs. Toutefois, notre sphère productive crée assez peu d’emplois dans les services interentreprises alors que de nombreux emplois de ce type ont été créés dans les autres métropoles ces dernières années, selon les travaux sur la résilience économique réalisés par Magali Talandier.

Autre point de vigilance, notre « stock » d’emplois présentiels rapporté au nombre d’habitants est assez faible comparé aux autres métropoles, surtout si l’on met ce chiffre au regard de notre niveau de revenu plutôt plus élevé qu’ailleurs. Le fait que Grenoble ne soit pas une capitale régionale participe sans doute à ce paradoxe.

Sources : INSEE RP, Accos-Urssaf et cahier thématique OBS’Y 2019

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