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De forts écarts de niveaux de vie atténués par la redistribution

La moitié des ménages de la Métropole dispose de moins de 1 890 € par mois et par UC

Les 10 % les plus pauvres disposent d’un revenu mensuel de moins de 970 € et les 10 % les plus riches de plus de 3 390 €

En 2018, le niveau de vie médian des habitants de la Métropole est de 1 890 euros par mois, soit un peu plus qu’en France métropolitaine (1 810 €). Il se situe à mi-chemin entre celui des ménages de l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes (1 870 €) et de l’Isère (1 910 €).

Cela correspond à un revenu disponible mensuel de 1 890 euros pour une personne seule ou de 3 980 euros pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans.​

Les 10 % les plus riches disposent de 3 390 € par mois et par UC alors que les 10 % les pauvres n’ont que 970 € par mois.

Niveau de vie par décile en 2018 (en € par mois), Grenoble-Alpes Métropole 

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Revenu disponible médian par unité de consommation en 2018, Aire grenobloise par intercommunalités 

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Au sein de l’aire grenobloise, la Métropole est dans une situation intermédiaire. Le Grésivaudan, le Vercors et le Pays Voironnais sont les intercommunalités qui ont les revenus médians par UC les plus élevés en 2018. A l’autre extrémité, la Matheysine, Saint Marcellin Vercors Isère, Bièvre Isère et le Trièves ont un niveau de vie en net retrait.

 

En revanche, comme toutes les métropoles, Grenoble-Alpes Métropole accueille aussi bien des ménages aisés (en particulier des cadres des fonctions métropolitaines*) que des ménages précaires (population fragile des quartiers de la politique de la ville, étudiants, etc.). Elle présente de fortes inégalités de revenus : les 10 % des ménages les plus riches gagnent 3,5 fois plus que les 10 % des ménages les plus pauvres. Dans les territoires voisins de la Métropole, les écarts de revenus sont moins marqués, le rapport entre les plus riches et les plus pauvres s’échelonne de 2,6 à 3 selon les EPCI. [FP3] A titre de comparaison, le rapport interdécile est de 3,4 au niveau national et régional et de 3,1 en Isère.

*cadre des fonctions métropolitaines : le concept de « cadres des fonctions métropolitaines » (CFM) vise à offrir une notion proche des emplois « stratégiques » et regroupe les emplois de conception-recherche, prestations, intellectuelles, commerce inter-entreprises, gestion et culture-loisirs.

Cahier thématique Revenu Précarité, à paraître fin 2022
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