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L'Humain doit-il intervenir ou laisser-faire la nature ?

Prenons l’exemple de la gestion forestière. Comment sortir du conflit facilement binaire qui opposerait l'écologue, gardien de la préservation au gestionnaire, partisan de l’intervention ? Les arguments développés ci-dessous démontrent, si besoin était, que la voiepermettant de concilier les enjeux en-vironnementaux et sociétaux se situe bien souvent entre les deux points devue.

L'entretien raisonné de la forêt réduit la vulnérabilité des territoires face aux risques naturels et préserve la biodiversité

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Le rôle de protection de la forêt contre les risquesnaturels (chutes de pierre, avalanches, glissements de terrain, crues ou encore érosions torrentielles) est in- contestable.

Sur le territoire métropolitain où le risque d’inondation torrentielle est très présent, il est important que la nature puisse jouer son rôle de protection lorsque des temps de réaction face au danger sont très courts.

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Que dit la gestionnaire ?

Pour que la forêt puisse remplir son rôle de protection contre les risques naturels, elle doit être gérée de manière adéquate. Une coupe régulière et régulée permet d’entretenir la forêt et ainsi d’éviter le vieillissement et la fragilisation des arbres. La gestion de la forêt, surtout lorsqu’il s’agit d’une forêt de protection, ne peut s’improviser. Les opérations relatives aux peuplements doivent tenir compte de nombreux éléments : types de milieux, espèces d’arbres, richesse minérale ou encore disponibilité en eau des sols. Une gestion durable de la forêt, surtout lorsqu’il s’agit de renforcer son rôle de protection, apparaît comme nécessaire.

Que dit l'écologue ?

La forêt n’a pas besoin de l’homme pour survivre, s’adapter ou pour protéger efficacement l’écosystème des aléas naturels. Les forêts an-ciennes, en libre évolution, sont plus résilientes face aux risques naturels (tempêtes, incendies, sècheresses, maladies). En effet, plus diversifiées en essences, en âge, en étagements (variabilité de la hauteur des arbres),ces forêts sont à la fois plus résistantes et en capacité de se rétablir plus rapidement suite é une perturbation pour remplir leurs fonctions écologiques et pour l’accueil d’une biodiversité animale et végétale. À l’inverse, une sylviculture mal menée, privilégiant des peuplements forestiers réguliers et monospécifiques, appauvrit les écosystèmes et risque d’artificialiser la forêt au détriment de la biodiversité.que la forêt puisse remplir son rôle de protection contre les risques naturels, elle doit être gérée de manière adéquate. Une coupe régulière et régulée permet d’entretenir la forêt et ainsi d’éviter le vieillissement et la fragilisation des arbres. La gestion de la forêt, surtout lorsqu’il s’agit d’une forêt de protection, ne peut s’improviser. Les opérations relatives aux peuplements doivent tenir compte de nombreux éléments : types de milieux, espèces d’arbres, richesse minérale ou encore disponibilité en eau des sols. Une gestion durable de la forêt, surtout lorsqu’il s’agit de renforcer son rôle de protection, apparaît comme nécessaire.

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Que dit le modérateur ?

La forêt, de par l’ensemble des aménités et services qu’elle rend à l’être humain, constitue un héritage et un patrimoine à protéger, ainsi qu'un réservoir de biodiversité. C’est alors bien aux acteurs locaux que revient la responsabilité de prendre soin de leurs forêts dans le cadre d’un projet collectif qui rendant les usages compatibles (loisirs, éducation à l'environnement, habitat pour la faune et la flore, exploitation économique).

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