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Près de 1 800 personnes en situation d’extrême précarité dans l’agglomération

Selon les données collectées par le SIAO de l’Isère, la répartition des demandeurs d’hébergement d’urgence (115) selon la composition familiale évolue peu depuis 2015.

 

En 2019, les hommes seuls représentent la moitié des demandeurs d’hébergement d’urgence, les familles monoparentales rassemblent quant à elles 15 % des demandes, et les couples avec enfant 11%. Par ailleurs, 48 % des enfants mineurs en famille sont issus de familles nombreuses (3 enfants et plus) tandis que l’autre moitié font partie de familles monoparentale (Rapport d’observation du SIAO de l’Isère).

Dans son rapport sur l’état du mal-logement en Isère 2018-2019, l’association Un Toit Pour Tous a dénombré, à l’échelle de l’agglomération grenobloise, 1 757 personnes dont 749 enfants en situation de d’extrême précarité qui se répartissent ainsi : 104 personnes dans la rue et sans solution, 242 personnes dans des habitats indignes tels que des squats et campements, 143 mises à l’abri très provisoire dans des hôpitaux ou gymnases, 439 personnes dans des hébergements ouverts pour l’hiver et 829 personnes en hébergement d’urgence. Les enfants de moins de six ans sont surreprésentés dans les demandes d’hébergement d’urgence : ils concernent 45 % des demandes alors qu’ils représentent 31 % des enfants en Isère. 

Plus récemment, le bilan 2022 de la coordination des accueils de jours en Isère souligne une présence de plus en plus importante des familles primo-arrivantes ou en situation administrative complexe dans les lieux d’accueil de jours (l’Arche, le Fournil, Femme SDF, Nicodème, Accueil vieux temple, Poin d’eau, secours catholique Mosaïque et Lavalette…). Point d’eau constate ainsi un doublement du nombre de femme et un triplement du nombre d’enfant accueillis.

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