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L'eau amie - l'eau enemie

Zone de confluence hydrologique, le territoire de la métropole grenobloise a assis son développement sur la forte présence de l’eau. L’histoire locale est marquée tout à la fois par une stratégie de lutte contre les inondations et une importante valorisation économique à travers la production hydroélectrique, la production d’eau potable ou la géothermie. La mise en valeur environnementale de ce patrimoine naturel est à l’œuvre de longue date.

Carte de l’hydrographie du Diag PLUi.png

Le réseau hydrographique dense est marqué par la confluence de trois grands cours d’eau alpins, l’Isère, le Drac et la Romanche, par de nombreux affluents de type torrentiels et par la forte présence de nappes souterraines.

La confluence de cours d’eau tumultueux

Les cours d’eau de l'’’Y grenoblois’’ sont à ce point tumultueux que l’Isère a été surnommée le Serpent et le Drac le Dragon. Particulièrement fréquentes au cours des 17e et 18e siècles, leurs crues étaient en effet marquées au printemps et à l’automne ; les évènements les plus violents étant dus à la concomitance de fortes pluies et d’un redoux accentuant la fonte des neiges. La forte exposition des populations aux inondations et la fréquence des menaces ont largement contribué à un aménagement urbain en défense de ces cours d’eau, avec la création historique de digues et d’ouvrages de protection.

Des affluents de coteaux torrentiels

Les affluents des trois grandes rivières sont des cours d’eau à forte pente, souvent qualifiés d’affluents de coteaux. Ils se caractérisent par des crues torrentielles à cinétique rapide, qui interviennent suite à une forte pluviométrie sur le massif de Belledone ou de la Chartreuse, comme ce fut le cas par exemple pour le Doménon en 2015.

Ces cours d’eau ont fait l’objet d’aménagements ponctuels sur leur portion amont (plages de dépôt, pièges à débris flottants), ou de busage (canalisation de diamètre important) de leur portion avale, avant leur confluence avec les grands cours d’eau. Les travaux les plus importants ont été réalisés au cours du 20e siècle pour faire face à l’urbanisation croissante.

Ainsi le territoire métropolitain est fortement marqué par un corsetage des cours d’eau majeurs dont il a fallu se protéger au cours du temps, accentué par la pression foncière dans les zones urbaines denses.

Des nappes d’eau souterraines abondantes

Les nappes d’eau du Drac et de la Romanche consti-tuent une ressource exceptionnelle en eau potablepour les habitants. C’est un atout naturel qui fait l’objet d’une importante politique de préservation (voir page22 "ressource en eau"). D’autres nappes peuvent être sensibles aux pollutions. Celle située sous Grenoble a ainsi été contaminée par des substances chimiques suite au développement des activités industrielles au cours du 20e siècle.

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