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Où se situent les ménages vulnérables aux déplacements dans la région urbaine
Tout type de transports et de déplacements confondus.
À l’aide d’une méthodologie établie par le CERTU, le SMTC a analysé le niveau de vulnérabilité des ménages de la région urbaine grenobloise au coût des transports.
Ainsi, 14 % des ménages de la région urbaine grenobloise sont susceptibles de tomber dans la précarité énergétique liée aux transports car ils sont à la fois vulnérables et pauvres. Ils se concentrent sur les zones périurbaines et montagneuses (Chartreuse, Nord-Trièves, Vercors…) et sont également présents au cœur de l’agglomération grenobloise :
28 % des ménages pauvres grenoblois dépensent plus de 18 % de leurs revenus pour les transports.
La méthode construite visait à évaluer la part du revenu annuel que chaque ménage consacre à sa mobilité (les dépenses prises en compte intégrant l’équipement automobile, les frais de carburant et d’entretien du véhicule).
25 km par jour
50 euros par mois
La distance journalière moyenne réalisée en voiture par les actifs de l’agglomération est de 25 km, soit des frais mensuels de carburant d’une cinquantaine d’euros.
Sandrine Meyer
Chercheuse à l’Université Libre de Bruxelles et au Centre d’Études Économiques et Sociales de l’Environnement. Co-auteur notamment de “La précarité énergétique en Belgique” (2011, OASeS et CEESE) avec Frédéric Huybrechs et Jan Vranken.
Quelle définition donnez-vous de la précarité énergétique ?
La précarité énergétique fait éférence à “une situation dans laquelle une personne ou un ménage rencontre des difficultés particulières dans son logement pour satisfaire ses besoins élémentaires en énergie”.
La mobilité a été écartée pour ne pas compliquer une thématique déjà large. Il est certain que, dans un avenir plus ou moins proche, et en fonction du développement notamment des véhicules électriques, il faudra en tenir compte ou trouver un moyen pour en neutraliser l’impact sur notre objet d’étude.
Les termes “besoins élémentaires en énergie” ont été introduits pour envisager la “précarité énergétique cachée” (consommation inférieure aux besoins élémentaires) et pour exclure les consommations non-indispensables à une vie digne (variables selon l’époque, le pays, la composition du ménage, etc.).
Les difficultés financières ne sont pas explicitées car même si les facteurs de causalité les plus importants touchent au manque de revenus, à la piètre qualité du logement et à l’augmentation rapide des prix des énergies, nous ne voulons pas exclure d’autres cas de figure qui concernent les personnes elles-mêmes et leurs événements de vie.
Quelle distinction faites-vous entre précarité et vulnérabilité énergétique ?
La précarité énergétique se compose de différentes couches partant d’une situation conjoncturelle pour les cas les moins graves (“pelure de l’oignon”) à une situation structurelle pour les cas les plus graves (“cœur de l’oignon”).
La notion de vulnérabilité couvre les divers “risques de tomber en précarité énergétique” et éventuellement la première couche de la précarité énergétique (conjoncturelle). En effet, sans action ou mesure (de la part du ménage, du fournisseur, de l’action sociale, etc.), la situation peut s’aggraver et devenir structurelle.
Qu’est-ce qui, dans les trajectoires de vie, peut générer un basculement dans la précarité énergétique ?
Il y a beaucoup de cas potentiels. Les principaux portent sur une réduction de revenus couplée à une présence accrue dans le logement (perte d’emploi, maladie longue, passage à la retraite…). D’autres cas, plus souvent conjoncturels, sont possibles : décès d’un conjoint, séparation ou recomposition familiale, naissance d’un enfant, etc. Il est certain que, plus le ménage sera faible sur le plan socio-économique, plus ce type d’aléas aura d’impact sur sa situation.
Les ménages ne sont pas passifs face à leur situation. Comment réagissent-ils face à la précarité énergétique ?
Lors des tables-rondes que nous avons organisées, les témoignages ont relevé plusieurs stratégies comme : passer le plus de temps possible dans les galeries commerçantes et les magasins chauffés, réduire sa vie sociale pour ne pas devoir chauffer correctement le logement pour les invités, sous-consommer et/ou condamner des pièces pendant l’hiver, se couvrir plus à l’intérieur ou réduire son niveau de confort. Une personne nous a ainsi dit : “avec 17 °C chez soi, c’est suffisant et on n’a pas froid”, ce qui est en décalage avec les “normes sociales”.
Un certain nombre de ménages en situation de précarité énergétique “échappent” aux dispositifs censés leur venir en aide. Pourquoi ?
D’après les témoignages, il y a une part de fierté à ne pas demander de l’aide et une peur de la stigmatisation. Dans certains cas, le manque de connaissance des dispositifs d’aide (comme pour les nouveaux arrivants dans une région), le niveau d’éducation, la langue mais également la complexité et l’éparpillement des dispositifs peuvent expliquer ce problème. Un témoignage parle ainsi de devenir “secrétaire de sa vie” pour courir après les différents dispositifs d’aide et remplir les conditions d’octroi.
Enfin, la précarité énergétique prend-elle des formes différentes selon les territoires (villes centres, périphérie…) ?
Certainement. Les villes concentrent les poches de précarité en général et le type d’habitat (type de logement et statut de propriété) diffère grandement entre les villes et les zones plus rurales. En ville, nous observons une taille de logement plus réduite par occupant mais un taux plus élevé de locataires, or les logements loués sont généralement de moindre qualité énergétique. Les zones rurales, quant à elles, comportent plus de grands logements occupés par des propriétaires.
Un autre aspect concerne le prix de l’immobilier : les centres urbains sont généralement plus chers, ce qui laisse moins de budget disponible pour les dépenses essentielles du ménage ou d’éventuels investissements en économiseurs d’énergie.
Si l’on considère la mobilité, l’éloignement des points d’intérêts (travail, infrastructures etc.) est plus important en dehors des centres urbains et la présence de transports en commun y est nettement moindre.
