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Une forte exposition aux risques naturels

Sa configuration alpine bien spécifique et la forte présence de l’eau placent le territoire métropolitain au rang des territoires urbanisés les plus exposés de France. Hormis les avalanches, relativement marginales et très ponctuelles, il est soumis à l’ensemble des risques naturels de montagne.

Les risques d’inondations de plaine et de crues torrentielles

Classée territoire à risque important d’inondation (TRIGrenoble-Voiron), la métropole a historiquement été contrainte de réaliser de très importants aménagements de protection.

Le risque d’inondation de plaine concerne essentiellement les communes limitrophes des grands cours d’eau, l’urbanisation s’étant développée sur les lits majeurs du Drac et de l’Isère notamment. Les systèmes d’endiguement ont permis de protéger les constructions mais impliquent attention et gestion constantes pour en garantir le bon état et l’efficacité.

Les crues des torrents de versants (ou crues dites torrentielles) sont plus soudaines. Elles transportent une charge solide, c’est-à-dire des matériaux rocheux mesurant de quelques millimètres à plusieurs mètres dans les cas extrêmes. Devant la rapidité de ce type de crues, les temps de réaction des populations sont extrêmement courts. La présence de constructions en bas de versant étant importantes, la protection contre ce risque constitue une préoccupation majeure.



 

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Les risques gravitaires

Le glissement de terrain est un déplacement sur une pente d’une masse de terrain cohérente, de volume et d’épaisseur variables. Généralement lent (quelques millimètres par an à quelques mètres par jour), il se produit le long d’une surface de rupture appelée « surface de cisaillement ».


Les chutes de blocs, ou masses rocheuses, sont des mouvements rapides, discontinus et brutaux résultant de l’action de la pesanteur. Ces chutes de matériaux rigides se produisent principalement par basculement et rupture à partir de falaises et d’escarpements rocheux surplombant. Les blocs peuvent rouler et rebondir, puis se stabiliser dans une zone dite « d’épandage ». Des blocs provisoirement immobilisés dans une pente peuvent aussi être de nouveau déstabilisés par ravinement.

ZOOM SUR DES TRAVAUX RÉCENTS POUR CONCILIER L'ACTIVITÉ AVEC L'ALÉA INONDATION 

Le projet Isère Amont, initié depuis 2012 dans le cadre d’un Programme d’action de prévention des inondations (PAPI) portéé par le Syndicat mixte des bassins hydrauliques de l'Isère (SYMBHI), en partenariat avec les collectivités locales, a permis de revoir le système de protection de la vallée de l’Isère contre les crues jusqu’à une occurrence bicentennale. 

Les travaux ont consolidé les digues existantes et des bassins d’expansion de crue dans la plaine agricole en amont de Grenoble ont été créés. Les digues de la Romanche ont également été rénovées, dans le cadre du projet Romanche aval, achevé en 2016.

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