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Les dynamiques démographiques observées

En 2021, l’Y grenoblois accueille 648 000 habitants, dont 69 % dans la métropole, 16 % dans le Grésivaudan et 15 % dans le Pays Voironnais. Les trois territoires de l’Y grenoblois rassemblent 77 % des habitants de l’aire grenobloise et la moitié du département de l’Isère.


​Un infléchissement de la croissance démographique

A la suite de la période de fort développement de l’Y grenoblois, dans les années 1960-70, la croissance démographique a été relativement stable, autour de 0,6/0,7 % par an. En revanche, sur la dernière période intercensitaire¹ , on constate un net infléchissement de la progression de la population.

A noter que dans l’ensemble du département de l’Isère et au niveau national, on retrouve cette tendance au ralentissement de la croissance démographique. Entre 2014 et 2020, la population de l’Y grenoblois ne progresse plus qu’au rythme de 0,2 % par an, légèrement en deçà du rythme observé au niveau départemental (0,4 % par an) et national (0,3 % par an).


La relative stabilité de la croissance démographique de l’Y grenoblois masque des évolutions différenciées entre les trois intercommunalités.

Dans les années 1980-1990, on constatait un fort mouvement de périurbanisation du cœur de l’agglomération vers les territoires voisins. Le Grésivaudan et, dans une moindre mesure, le Pays Voironnais, enregistraient une forte croissance de leur population. Ce mouvement s’est fortement atténué sur la période récente, depuis 2009 : l’évolution démographique de la métropole, du Pays Voironnais et du Grésivaudan a tendance à converger.


Une croissance démographique portée par l’excédent naturel

Depuis plusieurs décennies, le solde naturel - excédent des naissances sur les décès - est le moteur de la croissance démographique de l’Y grenoblois, le solde des entrées et sorties étant juste à l’équilibre ou déficitaire selon les périodes.

Comme au niveau national et dans la plupart des territoires, du fait du vieillissement de la population et de la baisse de la fécondité, l’accroissement naturel a tendance à s’amenuiser. De 0,7 % dans les années 80 et 90, il est passé à 0,5 % sur la période récente.

Ce phénomène se retrouve dans les trois intercommunalités de l’Y grenoblois, même si compte tenu de son attractivité étudiante et de sa jeunesse, l’accroissement naturel reste plus important dans la métropole.

L’infléchissement récent de la croissance démographique de l’Y grenoblois s’explique simultanément par la diminution du solde naturel et par le déficit migratoire.

Entre 2014 et 2020, les trois territoires de l’Y grenoblois ont connu une dégradation de leur évolution migratoire, avec un ralentissement de l’évolution migratoire dans le Voironnais, un solde des entrées et sorties désormais déficitaire dans le Grésivaudan et une accentuation du déficit migratoire de la métropole.

¹ Période entre deux recensements. Pour aller + loin : consultez les définitions de l’Insee. www.insee.fr/definitions.



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