Les trois polluants en cause dans la Métropole
- Le dioxyde d’azote (NO2) ;
- les particules fines en suspension dans l’air (PM, abréviation issue de l’anglais Particulate matter) ;
- et l’ozone (O3). Plusieurs milliers d’habitants sont exposés chaque année à des dépassements de la valeur réglementaire de dioxyde d’azote (environ 1 500 en 2016). Plus de 90 % de la population sont exposés à des niveaux excédant les seuils préconisés par l’Organisation Mondiale de la Santé de particules les plus fines (d’un diamètre inférieur à 2,5 µm).
Exposition au dioxyde d’azote 2016 et aux particules fines.
Source : ATMO AuRA
Les zones les plus exposées sont les fonds de vallées, le cœur de la Métropole et les bordures des grandes voiries. Dans le cas de l’ozone, l’exposition est en revanche plus forte dans les milieux périurbains et ruraux.
Evolution des concentrations moyennes annuelles sur 10 ans.
Source : ATMO AuRA
Sans être exceptionnelle, la situation du territoire métropolitain est sensible. 114 décès sont attribuables chaque année à l’exposition à la pollution de l’air (source : Morelli et al., 2016). Plus que les « pics de pollution », c’est l’exposition chronique qui est principalement responsable des impacts sur la santé.
La qualité de l’air s’améliore globalement
Compte tenu de la population et de l’activité métropolitaines, la qualité de l’air tend à s’améliorer depuis 10 ans.
Les polluants industriels (dioxyde de soufre, benzène), sont en très nette diminution grâce à l’application d’une réglementation stricte. La diminution des particules en suspension et du dioxyde d’azote est sensible mais lente, encore largement insuffisante. Il est à noter que les émissions du secteur industriel ont beaucoup diminué pour des raisons liées à l’amélioration technologique et à une baisse globale d’activité.