Là encore, la bonne moyenne métropolitaine masque des écarts importants entre communes. Le taux de licenciés sportifs est de 20 % pour Grenoble et la plupart des villes de 1ère couronne et plus de 38 % pour de nombreuses villes de 2nde couronne. Ces écarts s'expliquent notamment par une plus grande présence des populations les plus précaires dans les grandes villes.

 

Le lien entre faibles revenus et faible pratique sportive se confirme lorsqu’on observe les quartiers concentrant les publics précaires : le taux de licenciés dans les quartiers prioritaires est de 14 points inférieur à celui de la métropole, traduisant un éloignement de ce type de pratique sportive, expliqué par diverses raisons culturelles, sociales ou financières.

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Autre facteur de distinction : le type de sport pratiqué. Les hommes détenteurs d’une licence sportive sont majoritairement
footballeurs : la fédération enregistre près de 1300 licenciés résidant dans les quartiers prioritaires du territoire métropolitain, vient ensuite, loin derrière, la fédération de judo-jujitsu et disciplines associées avec un peu plus de 200 licenciés.

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Du côté des femmes, le constat est différent. Il n’y a pas de sport vedette, la répartition des licenciées est plus homogène entre les différentes fédérations : seule la fédération d’éducation physique et de gymnastique volontaire compte plus de 100 licenciées, vient ensuite, comme chez les hommes, la fédération de judo-jujitsu et disciplines associées.

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Dernière particularité : l’environnement naturel montagnard, la fameuse « marque » du territoire, n’est pas visible dans les TOP 6 masculin et féminin des quartiers prioritaires. Les fédérations de ski, des clubs alpins et de montagne ou encore de montagne et d’escalade, ne font pas recette, confirmant une forme de clivage entre des publics acquis à la pratique de la montagne, et d’autres plus éloignés, pour lesquels la montagne peut paraître comme un milieu contraignant voire hostile ; sans compter leurs coûts financiers importants.